Mona est une jeune musicienne solaire, charismatique et un peu désordonnée. Max, elle, est une dessinatrice réservée, enfermée dans son univers et son silence. Tout les oppose, jusqu’au matin où leurs chemins se croisent.
Au fil d’une journée rythmée de musique, Mona insuffle à Max son énergie, sa passion et sa conviction qu’un artiste ne doit pas forcément être solitaire pour être authentique. Mais quelque chose d’inattendu va pousser Max à trouver la force de sortir de sa bulle, de partager enfin son art et de se confronter au monde.
Film de Fin D'Études : Mona, lumière sur la force d’une renaissance
Les Films de Fin D’Études constituent les plus grandes réalisations des étudiants de CinéCréatis. Ils représentent l’aboutissement de trois années de formation, mêlant enseignements théoriques et pratiques.
Avec Mona, la réalisatrice Lita Dupau signe un court métrage vibrant, à la croisée de la comédie musicale et du drame intime. Un film qui parle de l’art, de la résilience et de la puissance des rencontres humaines, celles qui changent une vie, même fugacement. (promotion sortante 2024)

- campus Nantes
- thème Courts métrages
- date 08.10.2025

Un film sur la vie
Si le film évoque un traumatisme collectif, Max refuse de sombrer. Comme le souligne Lita Dupau, il ne s’agit pas d’un film triste mais d’un film sur l’élan vital : « Comment faire face à des traumatismes violents et ne pas perdre son goût de vivre ? »
La réponse tient dans la créativité, la musique et l’ouverture aux autres. À travers Max, le spectateur découvre qu’il est possible de transformer la douleur en une énergie nouvelle, tournée vers la vie.

Une mise en scène audacieuse et musicale
Comédie musicale dramatique, le film se nourrit d’influences multiples. De Bob Fosse à Edgar Wright, en passant par Jonathan Larson ou Lin-Manuel Miranda, le film Mona revendique une écriture rythmique, des chorégraphies puissantes et une liberté narrative rare dans le court métrage.
La mise en scène repose sur une rupture forte : une première partie lumineuse, aux couleurs chaudes et automnales, reflet de la personnalité de Mona ; puis une deuxième partie marquée par des tons plus froids, où Max tente de se reconstruire.
Les séquences musicales, inspirées de l’énergie d’In The Heights ou du rock flamboyant d’Elton John et des Talking Heads, offrent au spectateur une expérience sensorielle à la fois festive ou émouvante.

Un récit moderne et universel
En mettant au premier plan une relation féminine, Mona enrichit son récit d’une sensibilité juste et résolument actuelle. Cette complicité, teintée de séduction, vient donner au récit une dimension intime et universelle : celle d’un amour naissant, brisé trop tôt mais porteur d’un héritage puissant.

L’espoir comme note finale
La dernière danse de Max, maladroite mais libératrice, résume à elle seule l’essence du film : Laisser entrer la lumière, même dans la douleur. Retrouver une insouciance, une joie fragile mais réelle. Avec Mona, Lita Dupau nous offre une œuvre généreuse, sensible et audacieuse, qui résonne bien au-delà de son format court. Un film qui rappelle que chaque rencontre peut être une étincelle, un souffle de vie.
