Pour le montage de la scène, l’intention première était de retrouver la précision du rythme instauré par Kubrick. Mais plutôt que d’imiter mécaniquement chaque coupe, Yoni a cherché à comprendre la logique interne du montage.
Il a ainsi analysé la scène image par image, étudiant le rapport entre les regards, l’importance du hors-champ et l’articulation des moments de tension. Chaque coupe a été pensée pour maintenir la montée dramatique tout en conservant une fluidité narrative.
La colorimétrie a constitué un autre axe essentiel du projet. L’objectif était de retrouver l’esthétique froide, clinique et légèrement désaturée du film original. Plusieurs versions d’étalonnage ont été testées pour avoir le rendu souhaité.