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Retour sur la carrière du grand réalisateur russe Andrei Tarkovski

  • thème Info cinéma
  • date 07.10.2018

Né d’un père poète et d’une mère traductrice, il passe une enfance quelque peu difficile entre la séparation de ses parents et la Seconde Guerre mondiale. Disposant d’une attirance naturelle pour les arts, notamment grâce aux poèmes de son père, Andrei Tarkovski étudiera la musique et la peinture à l’école.

S’en suivra sa découverte du cinéma à travers une formation à l’Institut National de la Cinématographie qu’il intègre en 1956.

Son premier long métrage, « L’enfance d’Ivan », sort en 1962 et reçoit le Lion d’Or à la Mostra de Venise, ce qui lui procurera un rayonnement international.

« Andreï Roublev », son deuxième film coécrit avec Andreï Kontchalovski, relate l’histoire d’un peintre d’icônes du 15ème siècle en Russie, dans lequel il traite de la place de l’artiste dans un monde discordant. Achevé en 1966,

 

« Andreï Roublev » ne fut visible dans son pays qu’en 1972, car le mysticisme de celui-ci gênera grandement les autorités soviétiques.

Tarkovski s’attaque ensuite à la science-fiction avec Solaris, adaptation du roman de Stanilas Lem, une commande soviétique en réponse au 2001, l’Odyssée de l’espace de Kubrick.

 

En 1974, il réalise l’une de ses œoeuvres les plus personnelles et autobiographiques : Le Miroir, où s’entremêlent archives historiques et souvenirs intimes.

Puis il réalise Stalker en 1979, qui se rapproche encore d’une science-fiction mystique.

Éreinté par sa lutte avec les autorités soviétiques, Tarkovski tournera ses deux derniers films à l’étranger ; Nostalghia (1982) en Italie et Le Sacrifice (1985) en Suède.

Affaibli par un cancer du poumon, il s’éteint en France à l’âge de 54 ans, laissant derrière lui une œoeuvre aussi précieuse que remarquable.

Un grand parmi les grands à étudier, découvrir ou redécouvrir sans modération !