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Suite à une rumeur de rachat par le géant Google, la société Lytro dépose le bilan

  • thème Info cinéma
  • date 17.05.2018

Baptisée « Lytro Cinéma », la bête se base sur un capteur maison, issu de plusieurs années de recherche et capable d’enregistrer des flux video d’une résolution de 755 megapixels à 300 images seconde, avec un capteur de profondeur et une plage dynamique allant jusqu’à 16 stops.

Pas mal, non ?!

Pour expliquer simplement la technique utilisée, imaginez un quadrillage de caméra, soit quelques centaines d’objectifs disposés côte à côte sur une grille.

Un rêve pour n’importe quel réalisateur au fait de le technologie ou superviseur des effets visuels, la Lytro Cinéma offrant ainsi la possibilité de modifier à loisir en post-production presque n’importe quelles données issues du tournage.

La captation de cette multitude de données implique cependant une remise en question profonde des méthodologies de tournages « classiques » et du traitement des effets spéciaux/post production.

Elle a aussi un coût et pas seulement financier. En effet si la Lytro Cinema avoisine les 200 000$, c’est surtout la gestion et l’utilisation des données produites qui posaient un problème.

Avec 80Go générés par minute, on vous laisse imaginer l’investissement matériel pour travailler confortablement sur des rushes de cette taille.

Ces derniers jours, une rumeur de rachat par Google a fait le tour de la toile, pour finalement se transformer en dépôt de bilan de la société, moins de 2 ans après sa création.

Plusieurs responsables auraient cependant été embauchés par Google et on peut dès à présent se douter que le géant californien ne devrait pas tarder à prendre le pas sur Lytro.

Ce qui reste quasi certain à cette heure, c’est que les LightFields constituent une piste de développement très sérieuse pour le futur du cinéma et de la réalité virtuelle.