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Corentin Cojan-Le Toux

Corentin Coran-Le Toux (23 ans), passionné d’histoire depuis toujours, a découvert le cinéma au lycée et s’est formé à CinéCréatis. Diplômé de CinéCréatis Nantes en 2019 en section production, le breton est actuellement artiste de spectacle au Puy du Fou.

  • métier Production
  • promotion 2019

Retour sur les années CinéCréatis

 

Comment en êtes-vous arrivé à choisir la voie d’une formation cinématographique ?

En fait, je suis passionné par l’histoire en général. J’envisageais d’être prof d’histoire mais au lycée en seconde, on m’a proposé un module exploration cinéma. Je me suis dit : pourquoi pas ! J’ai eu un déclic. J’ai fait un Bac L avec option cinéma, j’avais envie d’en faire mon métier.

Comment s’est passée votre intégration et votre cursus à CinéCréatis ?

J’ai participé aux journées portes ouvertes CinéCréatis Nantes. J’ai pensé que cette école était attrayante au niveau de l’enseignement et du matériel mis à disposition. De plus, je suis originaire de Pontivy dans le Morbihan, ce n’est pas très loin de chez moi, c’était intéressant d’aménager à Nantes. Du coup, j’ai passé un entretien avec Madame Angoston en présentant un petit film préparé pour le Bac. Deux semaines plus tard, j’ai été retenu pour la rentrée 2016. J’ai effectué les trois ans de cursus. À l’issue du tronc commun, en première année, on a le choix entre trois dominantes : production, post-production et images. En ce qui me concerne, j’avais la possibilité en fonction de mes notes d’intégrer soit la section production ou la section post-production. Après réflexion, j’ai choisi la production.

Comment s’est passé votre cursus ?

J’ai trouvé ce que je cherchais mais clairement il faut s’accrocher. Les profs sont très exigeants. Il faut se cracher dans les mains (sic) pour y arriver. Ce n’est pas un diplôme qui est donné comme ça ! Il faut un mental d’acier. Quand c’est terminé, on se dit : le jeu en vaut vraiment la chandelle. C’est éminemment positif !

 

 

Parcours professionnel

Comment s’est passée la transition entre les études, le film de fin d’études et le monde professionnel ?

J’ai participé à « Terre Ferme » comme film de fin d’études. J’en garde un excellent souvenir. Huit jours très intensifs sur l’aérodrome de Montaigu, gérer un avion, des moutons. J’ai adoré ce tournage en régie, que du bonheur.
Quant à mon intégration dans le monde professionnel, j’ai fait un stage de six mois chez « Storia Television » à Paris (Rivières Pourpres pour France 2) comme assistant de production.
Comme je n’avais de plan pour continuer sur Paris, j’ai cherché ailleurs avec ma passion pour l‘histoire en filigrane. Plus jeune, j’avais participé à un spectacle de sons et lumières en Bretagne qui regroupait audiovisuel et spectacle. J’ai pensé au Puy du Fou. Après entretien et tests physiques j’ai été engagé pour le dernier spectacle « Le dernier Panache ». On gère le spectacle, mais on intervient aussi dans la régie costumes, on appelle ça « RAZ Costumes », RAZ cela signifie remise à zéro.

Vous nous parlez physique, pourquoi ?

Parce que j’ai plusieurs implications dans le spectacle : scènes de combat, de la danse, du jeu. Par exemple, je joue le rôle de Napoléon, j’ai du texte, de la cascade. Je suis obligé de m’entretenir physiquement à la salle de sports. Il faut être polyvalent ! Je suis là-bas depuis 2020, je prépare la nouvelle saison. Je suis intermittent. Une saison dure de six à neuf mois.

Vous êtes acteur, combattant, danseur ?

C’est ça !

Dans quel état d’esprit êtes-vous ? Vous avez un peu bifurqué de votre itinéraire de départ ?

Je sais où je veux aller, quels sont mes objectifs : devenir réalisateur ou producteur de long métrage. Actuellement, je suis totalement épanoui au Puy du Fou !

Vous parliez de votre passion pour l’histoire. Vous êtes président d’une association. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Exactement ! Elle s’appelle « Cinéhisto ». En 2017, avec des amis nous avons créé le groupe « Cinéhisto » qui regroupe des passionnés de cinéma et d’histoire. En 2020, en pleine période du Covid, nous sommes passés sous le statut d’association ce qui nous permet de créer quelque chose avec une reconnaissance officielle. Nous avons commencé à tourner un film sur les Templiers, intitulé « 1307 » qui nous devrions terminer en septembre prochain. Parallèlement, nous en préparons un autre « Femmes dans la guerre ».

 

En conclusion

Quels conseils donner aux étudiants et futurs étudiants ?

Il faut s’accrocher. Il y aura des hauts, des bas. Il faut se dire que cela ne va pas tomber dans le creux de la main comme ça. CinéCréatis permet de s’endurcir et d’affronter les différentes épreuves qui nous attendent.

 

@corentincojanletoux

  @cinehisto