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François-Simon Biton

Après sa sortie de CinéCréatis, François-Simon Biton (26 ans) s’est beaucoup investi dans le milieu associatif dans lequel il s’épanouit totalement. « C’est gratifiant et enrichissant de transmettre ses connaissances », affirme-t-il. François-Simon a été chargé de production pour le film de fin d’études « Claire » réalisé par Pierre-Alexandre Muller et Ari Nassef-Stephan.

  • métier Freelance Multitâches
  • promotion 2016

Les années CinéCréatis

 

Qu’est-ce qui t’a amené à faire des études dans le secteur du cinéma ?

C’est venu assez tard. Après le bac, je suis allé en fac de psychologie. Cela ne m’a pas du tout intéressé mais durant cette année-là, j’ai découvert qu’il y avait des cycles d’études en cinéma. J’ai toujours aimé le cinéma et plus particulièrement l’écriture. De fil en aiguille, je me suis intéressé aux diverses écoles.

Pourquoi avoir choisi CinéCréatis ?

J’habitais Rennes, cela aurait été plus pratique de choisir celle de ma ville. J’ai participé à des journées ouvertes. Il m’a semblé que CinéCréatis avait un côté familial qui me plaisait bien et que cette école était ouverte aux personnes néophytes. Cela m’a semblé abordable.

Tu as choisi la section production. Pour quelles raisons ?

J’étais intéressé par l’écriture et la conception de projets. Au fur et à mesure du cursus de trois ans, j’ai découvert la production qui nécessite d’intervenir du début à la fin d’un projet et non pas sur un aspect en particulier (images, son ou post-production). Cela me plait d’intervenir sur tout le processus d’un film.

Comment qualifier ton parcours estudiantin avec le recul ?

CinéCréatis apporte une bonne formation et consolide les bases du cinéma avec l’acquisition d’une culture pluridisciplinaire. J’ai beaucoup apprécié cela. Aujourd’hui je suis capable de m’entretenir avec des personnes de diverses secteurs sans en être un expert. La base polyvalente me sert toujours.

 

 

 Parcours professionnel

Ton entrée dans le monde du travail s’est déroulée de quelle manière ?

La transition s’est réalisée assez facilement même si pour moi la fin du cursus ne représentait pas forcément la fin de mes études. Je m’explique : j’avais des bases à consolider. Durant 18 mois, j’ai effectué des stages, un service civique puis j’ai été assistant de production sur le court-métrage « Acide » de Just Philippot. Je me suis ouvert à d’autres horizons dans le domaine associatif notamment avec « Creative Maker » en tant que coordinateur où j’étais salarié.  C’est une association de sensibilisation qui donne accès au cinéma à tous les publics. Cette structure est une passerelle entre le milieu amateur et le milieu professionnel.

Concrètement, cela se passe comment ?

On organise des ateliers, des cours de cinéma. Nous avons un suivi des jeunes et des moins jeunes qui viennent dans les cours. N’importe qui peut rentrer dans ce parcours quelle que soit l’étape où il désire s’intégrer. Tout le monde peut y trouver son compte.

On organise le « 48 Hour Film Project », concours international à Nantes, destiné à des personnes aguerries. Concours au cours duquel les équipes de cinéastes participantes tirent un genre cinématographique au sort, se voient assigner un personnage, un objet et une ligne de dialogue, et ont 48 heures pour créer un court-métrage avec ces contraintes

En parallèle, j’ai travaillé pour le « festival Sofilm Summercamp » puis pour l’OPCAL qui est devenue l’ADEFI en 2019 (Association pour le développement de la fiction), subventionnée par la Région et la DRAC des Pays de la Loire, qui promeut l’ensemble de la filière cinéma, audiovisuel et nouveaux médias en Pays de la Loire. J’en suis désormais le vice-président bénévole, ma fin de contrat en tant que chargé de coordination est toute récente.  Aujourd’hui, je suis à la recherche d’un emploi. Je réfléchis à plusieurs options sans me prendre la tête. Depuis CinéCréatis, j’ai travaillé non-stop.  Je me pose un peu !  Mais je n’ai aucun regret ! Si c’était à refaire je referais la même chose.

 

 

En conclusion

Quels conseils donnerais-tu aux étudiants ou aux futurs étudiants de CinéCréatis ?

Je leur dirais d’être ouvert, de ne pas se contenter des cours et de créer des collectifs pour monter des projets ensemble. Finalement, le premier réseau professionnel qu’on se crée c’est au sein de l’école.  Dans le milieu professionnel, il y a une qualité indispensable et incontournable : la rigueur. Ça s’apprend, et autant l’apprendre le plus tôt possible à l’école.

Un dernier mot ?

J’ai été fier de transmettre ce qu’on m’a appris, notamment à des enfants au sein de « Creative Maker » où j’ai donné des cours. J’ai beaucoup aimé cet aspect pédagogique. Pour « Sofilm Summercamp », j’ai créé de toute pièce une compétition de films émergents (films qui n’ont pas été produits ou produits dans le milieu associatif ou étudiant). Cela a bien marché. J’en suis très fier aussi.

 

Visionner le film « Claire » en cliquant !